Vulog a reçu 31 millions de dollars de la Banque européenne d’investissement (BEI) et d’investisseurs existants, parmi lesquels Inven Capital. Ces fonds seront utilisés pour lancer divers projets dans le monde – le lancement de huit d’entre eux est prévu dans le courant du premier trimestre de cette année, le premier se situant à New York. Le service basé sur la technologie de Vulog est désormais utilisé toutes les deux secondes de par le monde.
Vulog n’est pas le seul exemple d’investissement d’Inven Capital qui, du fait de sa réussite, a attiré les financements d’autres candidats. Un cas de figure similaire s’est par exemple produit avec la société israélienne Driivz, plateforme informatique de gestion et d’exploitation des bornes de recharge utilisée dans le monde par 300 000 conducteurs de voitures électriques, dont des Tchèques. Driivz a reçu 11 millions de dollars supplémentaires à des fins de développement l’année dernière, un an environ après l’intégration d’Inven Capital. De nouveaux financements provenant d’entreprises de renommée mondiale sont également liés à d’autres investissements d’Inven Capital : des investisseurs d’Amazon ont par exemple été convaincus par le fabricant des thermostats intelligents tado° et les développeurs d’équipements d’électrolyse à haute température Sunfire ont été soutenus par le géant de la raffinerie Neste. Inven Capital parvient également à vendre, de manière avantageuse, ses parts dans des sociétés cleach-tech. Le fabricant de batteries Sonnen a racheté la société Shell et la start-up israélienne CyberX, spécialisée dans la cyberprotection, a été rachetée par Microsoft l’année dernière.
« Ce nouveau soutien de la BEI confirme sa confiance dans le rôle important de la société Vulog en matière de transformation de la mobilité mondiale. Notre mission est claire : réduire le nombre de véhicules individuels dans les villes. Nous proposons à cette fin des solutions techniques écologiques, pratiques et économiques pour les particuliers et les organisations. Nous fournissons également un ensemble robuste d’outils opérationnels, la plupart d’entre eux sont gérés par l’intelligence artificielle ou reposent sur des procédés professionnels intelligents. Cela permet aux entreprises orientées vers le consommateur de proposer un trafic optimisé et rentable », a expliqué Grégory Ducongé, directeur général de Vulog.
« Les propriétaires et les opérateurs de flottes doivent numériser leurs services pour répondre aux besoins en évolution de leurs clients. La technologie de Vulog mène le pas et les opérateurs du secteur de la mobilité tirent profit de leur puissante plateforme évolutive et de l’expertise professionnelle de leurs équipes. Nous sommes enthousiastes quant à l’avenir de Vulog, car elle jouit d’une parfaite position sur ce marché mondial et prospère », a déclaré Ivo Němejc, directeur des investissements et vice-président du conseil d’administration d’Inven Capital.
Le marché mondial de la mobilité partagée est estimé à plus de 9 milliards de dollars sur les cinq prochaines années. Vulog est l’une des principales plateformes mondiales en matière de mobilité partagée. Ses technologies sont utilisées par exemple par de grandes entreprises dans les secteurs de l’industrie automobile (PSA, Volkswagen, Renault), de l’assurance (BCAA Canada) ou de l’énergie (Repsol, MOL). Outre les voitures, d’autres types de véhicules destinés à la mobilité partagée sont concernés : scooters, vélos, cyclomoteurs ou camionnettes. La participation d’Inven Capital dans Vulog remonte à 2017. Le fonds a renforcé, deux ans plus tard, sa position en termes de mobilité verte en investissant dans la société israélienne Driivz. Le fonds dédié du groupe ČEZ est également impliqué, par l’intermédiaire de Sunfire, dans la construction d’une gigantesque usine écologique de carburant pour l’aviation.